En pixel-art, Terminator 2D : No Fate a tout pour faire rêver les fans de run’n gun 16-bit : une adaptation officielle de Terminator 2, une direction artistique très soignée et une bande-son qui reprend avec respect les thèmes cultes du film. Développé par Bitmap Bureau, spécialistes du rétro nerveux, le jeu se pose comme T2 que la Mega Drive n’a jamais eu. Sur l’emballage, ça fonctionne : chaque niveau rejoue une scène clé du long-métrage. Mieux, d'autres niveaux nous présente des passages inédits, du futur ravagé aux poursuites sur l’autoroute, avec une mise en scène propre et lisible.
Le vrai problème, c’est le rapport contenu/prix. Une partie en ligne droite dépasse à peine les 80 minutes, même sans rusher, et les difficultés supérieures se contentent surtout de rendre les ennemis plus agressifs avec quelques patens différents et ajouter quelques obstacles de plus sur notre route. À environ 30 € en dématérialisé (et davantage en édition boîte selon les plateformes), on se retrouve avec une campagne très courte, peu rejouable si l’on n’est pas chasseur de high-score, et qui propose trop peu de surprises au-delà de la nostalgie de Terminator 2. Le mode arcade permet de tenter l'aventure en un crédit, et le boss rush ne convainc pas, les petits idées sympas qu'on peu trouver ci et là ne suffisent pas a donner au jeu l'energie et le statut qu'il semblait vendre!
Au final, Terminator 2D : No Fate laisse l’impression d’un produit respectueux de son matériau d’origine, mais timide dès qu’il s’agit d’en faire un vrai jeu moderne. Beau, bruyant, parfaitement dans le ton des années 90, mais trop cher, trop court dans sa partie principale et beaucoup trop convenu pour qu’on ait envie d’y revenir une fois le générique passé.ici...
Verdict
On pensait tenir là notre jeu du week-end ; au final, Terminator 2D : No Fate n’aura même pas occupé notre pause de midi. Fidèles à notre ligne éditoriale — ne jamais passer plus de temps à écrire qu’à jouer — on vous livre donc un test à l’image du jeu : bref, sans saveur et tristement peu inspiré.
On a les graphisme, on a la musique, l'intention est bonne, mais l'execution est bien trop conventionnelle.