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La Switch 2 pour sauver le soldat Outlaws

Entre L’Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi, la galaxie est en plein chaos. Ubisoft a choisi ce vide narratif pour lancer Star Wars Outlaws, le tout premier open world officiel estampillé Star Wars. L’ambition était claire : incarner une hors-la-loi en quête de liberté, explorer plusieurs planètes et plonger dans la scoundrel fantasy rendue culte par Han Solo.

Le résultat n’a pourtant pas rencontré le succès attendu. Malgré une campagne marketing efficace et des critiques globalement positives, les ventes sur PS5, Xbox Series et PC ont été jugées décevantes. Ubisoft a reconnu un démarrage en dessous des prévisions, attribuant la faiblesse des chiffres à un essoufflement de la licence Star Wars et à un marché saturé. Le titre n’a franchi qu’environ un million d’exemplaires lors de son premier mois, un score modeste au regard de son budget. Dans la foulée, un projet de suite a même été annulé, signe que la confiance n’était pas au rendez-vous.

Dans ce contexte, la version Switch 2 prend une importance particulière. Ubisoft a retravaillé le jeu pour en proposer une mouture plus aboutie et mieux optimisée. L’éditeur mise sur le lancement de la nouvelle console pour offrir à Outlaws une seconde exposition. Sur le plan technique, Impressionnant est le mot qui reviendra souvent en tête, avec du ray tracing matériel, l’usage intelligent du DLSS et un framerate stable à 30 fps en jeu (60 fps dans les menus). Certaines concessions visuelles existent — textures allégées, végétation réduite — mais l’ensemble rivalise parfois avec la Series S.

En s’appuyant sur l’élan commercial de la Switch 2 et sur l’excellence technique du portage, Ubisoft espère redonner vie à Star Wars Outlaws. La console de Nintendo offre au jeu une vitrine solide et un contexte favorable, à un moment où la licence avait besoin d’un nouveau souffle.


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Un univers inédit dans la galaxie Star Wars

Star Wars Outlaws choisit de s’inscrire entre deux épisodes cultes de la saga : L’Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi. Une période charnière où l’Empire est affaibli mais encore dominant, et où les marges de la galaxie deviennent le terrain de jeu des hors-la-loi. Ici, pas de Jedi, pas de sabres laser, ni de batailles spatiales monumentales : l’histoire se concentre sur Kay Vess, une voleuse qui cherche à se faire une place dans un monde brutal, et son compagnon Nix, créature futée qui l’accompagne dans toutes ses péripéties.

L’enjeu narratif est simple mais efficace : Kay doit rembourser une dette colossale contractée auprès des syndicats du crime. Pour y parvenir, elle accepte des missions qui la plongent dans les affaires de contrebande, d’espionnage et de survie. L’écriture met en avant le charisme de l’héroïne et la relation avec Nix, qui apporte autant de soutien pratique dans le gameplay que de légèreté dans le ton. L’ensemble s’inscrit dans la tradition des “scoundrels”, ces marginaux cyniques mais attachants qui font le sel de l’univers Star Wars.

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Les enjeux d’un open world sous licence

Ubisoft avait pour mission de livrer le premier open world officiel Star Wars. Cela implique un équilibre délicat : rester fidèle à l’univers tout en proposant une expérience qui s’éloigne des héros habituels. L’éditeur a choisi une approche moins grandiose mais plus intime, en misant sur l’exploration de planètes ouvertes, la gestion d’une réputation auprès de factions criminelles, et la liberté de choisir ses contrats.

Les enjeux sont doubles. Sur le plan créatif, Outlaws devait prouver qu’il est possible de proposer une aventure Star Wars sans Jedi ni Sith, en donnant au joueur la sensation de vivre dans les bas-fonds de la galaxie. Sur le plan industriel, le titre devait s’imposer comme une nouvelle franchise potentielle pour Ubisoft, avec l’ambition de devenir un pilier aux côtés d’Assassin’s Creed et de The Division. Le pari est audacieux : transformer un univers mythique en terrain de jeu modulable, avec toutes les attentes que cela suscite.


Un type de jeu hybride

Star Wars Outlaws se définit comme un open world narratif en vue à la troisième personne, mais il intègre plusieurs couches de gameplay complémentaires. L’exploration des planètes repose sur le speeder, véhicule nerveux qui permet de relier les différentes zones. Les villes et cantinas servent de hubs où l’on récupère des contrats, négocie avec des PNJ et prend la température des factions.

Le cœur du gameplay alterne entre infiltration et gunfights. Kay dispose d’un blaster évolutif et de gadgets variés, tandis que Nix peut détourner l’attention, activer des mécanismes ou récupérer des objets. Les missions principales mélangent dialogues, phases d’infiltration et fusillades dynamiques. À cela s’ajoutent des activités secondaires : contrebande, exploration de caches impériales, mini-jeux comme le sabacc, et des séquences spatiales de combat dans son vaisseau.

Ce mélange fait d’Outlaws un titre hybride : ni un pur shooter, ni un RPG, ni un simulateur spatial. Il s’agit avant tout d’une aventure narrative où la progression repose sur des choix de missions, la gestion des ressources et la réputation auprès des différentes factions.


Une proposition singulière dans la saga

En se détachant des grandes figures de la saga, Outlaws offre une perspective rare : celle d’une héroïne ordinaire, sans pouvoirs mystiques, qui doit survivre par la ruse et l’opportunisme. Cette approche ancre le jeu dans une vision plus terre-à-terre de la galaxie, où la survie et la débrouille priment sur la destinée héroïque. Ubisoft livre ainsi une aventure qui mise sur l’immersion dans les marges de l’univers, avec une ambition claire : faire ressentir ce que cela signifie de vivre comme un hors-la-loi dans Star Wars.

Gameplay, combats et durée de vie

Le gameplay de Star Wars Outlaws repose sur une alternance entre exploration, infiltration et fusillades. Ubisoft a choisi la vue à la troisième personne, ce qui permet de garder un contact permanent avec Kay et son acolyte Nix. L’approche se veut accessible : couverture automatique, blaster réactif, commandes claires et système de progression lisible. Le tir n’atteint pas la complexité d’un Gears of War ou d’un The Division, mais il se distingue par sa fluidité et son intégration naturelle dans l’univers Star Wars.

Les combats se divisent en deux registres. D’un côté, l’infiltration : Kay peut se faufiler, neutraliser discrètement ses cibles et utiliser Nix pour détourner l’attention. Ce volet manque parfois de souplesse, surtout lors du lancement où la détection était jugée trop punitive. Des patchs ont assoupli certaines règles, mais cela reste le pan le moins convaincant du gameplay. De l’autre côté, les affrontements armés offrent une énergie immédiate : blaster en main, gadgets à disposition et ennemis variés (impériaux, criminels, chasseurs de primes). Les gunfights se veulent rapides, nerveux et accessibles, sans surcharger le joueur de mécaniques complexes.

Le système de progression repose sur l’acquisition de compétences, d’améliorations d’armes et de nouveaux gadgets. On peut récupérer du matériel sur les ennemis, bricoler des modules et adapter son style de jeu. La personnalisation reste limitée par rapport à un RPG pur, mais elle suffit à donner une impression de montée en puissance. Le rôle de Nix est central : il agit comme une extension du joueur, capable d’exécuter des actions contextuelles à la demande. Cela renforce la dynamique du duo et évite la répétition mécanique.

L’exploration se fait à pied, en speeder ou en vaisseau spatial. Les séquences de pilotage dans l’espace, bien que simplifiées, ajoutent une variété bienvenue. Elles permettent de sortir de la routine terrestre pour affronter des chasseurs impériaux, escorter des cargos ou fuir une embuscade. Ces moments ne sont pas le cœur du jeu, mais ils renforcent l’immersion et la diversité des situations.

Côté durée de vie, la campagne principale demande 20 à 25 heures en ligne droite. Comptez le double si vous explorez à fond les planètes, complétez les contrats secondaires et profitez des mini-jeux (sabacc, contrebande, exploration de caches impériales). L’approche “open world allégé” d’Ubisoft évite de saturer la carte d’icônes, mais certaines activités annexes finissent par manquer de profondeur. Malgré cela, l’ensemble offre un contenu solide et suffisamment varié pour maintenir l’intérêt jusqu’au générique de fin


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Performances techniques – La Switch 2 en démonstration de force

Parmi toutes les versions de Star Wars Outlaws, c’est bien l’édition Nintendo Switch 2 qui attire le regard. Non pas parce qu’elle change le contenu du jeu – identique à celui des versions PS5, Xbox Series et PC – mais parce qu’elle prouve que la nouvelle console de Nintendo est capable d’encaisser un AAA moderne sans recourir à des compromis trop visibles.

Ambiance & Direction artistique – Les bas-fonds de la galaxie prennent vie

Star Wars Outlaws réussit à capturer une facette rarement explorée de la saga : celle des marges, des contrebandiers et des hors-la-loi. Dès les premières minutes, l’univers transpire la débrouille et le trafic. Les planètes sont variées, chacune avec sa propre identité visuelle, et l’ensemble respire la cohérence. On passe d’avant-postes poussiéreux aux cités corrompues, en traversant des paysages désertiques ou industriels qui racontent leur histoire sans un mot.

La direction artistique choisit de rester fidèle à l’esthétique originale de Star Wars, avec ce mélange de SF futuriste et de technologies fatiguées. Tout semble utilisé, usé, rafistolé : vaisseaux cabossés, néons vacillants, murs tâchés par la rouille. Ce parti pris donne du caractère et éloigne le jeu des productions trop lisses. Les cantinas grouillent de PNJ, les ruelles fourmillent de détails, et chaque lieu semble pensé pour donner envie de s’y attarder.

Ce qui frappe, c’est le soin du rendu global. Les environnements sont vastes mais ne paraissent jamais vides. On retrouve des scènes qui paraissent tirées directement d’un film : l’entrée dans une ville animée, le survol en speeder d’une vallée, ou encore la contemplation d’une station orbitale. La mise en scène, sans révolutionner le genre, fonctionne parfaitement pour donner l’impression de vivre une aventure Star Wars à hauteur d’humain.


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Audio & Bande-son – Le souffle de Star Wars sans les sabres laser

L’habillage sonore de Star Wars Outlaws est l’une de ses plus grandes réussites. La bande-son s’émancipe des thèmes classiques pour proposer des compositions inédites, taillées pour refléter la vie des bas-fonds. Les morceaux alternent entre tension et mélancolie, avec des sonorités plus terre-à-terre, moins héroïques, mais toujours marquées par une orchestration qui rappelle la patte Star Wars. Chaque mission, chaque fuite, chaque infiltration est portée par une musique qui colle à l’action sans jamais être envahissante.

Le design sonore complète cette identité. Les blasters claquent avec un impact sec et reconnaissable, les moteurs de speeder grondent avec une patine mécanique, et l’ambiance des cantinas grouille de vie. On entend des discussions en arrière-plan, des rires, des verres qui s’entrechoquent, des machines qui ronronnent. L’ensemble donne une texture sonore riche, qui renforce l’impression d’un univers crédible et habité.

Ce travail s’étend aussi aux petits détails. Les pas de Kay résonnent différemment selon les surfaces, les alarmes impériales déclenchent un vrai réflexe de stress, et les transitions entre zones gardent une cohérence sonore impeccable. Jouer au casque met encore plus en valeur cette profondeur, avec un mixage qui exploite parfaitement la spatialisation.

En résumé, l’ambiance sonore et la bande originale participent pleinement à l’immersion. Elles donnent à l’aventure une personnalité propre : celle d’un Star Wars plus sale, plus proche du quotidien, mais tout aussi fascinant.

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Mise en scène et narration – Une aventure qui respire Star Wars

La narration de Star Wars Outlaws adopte un rythme soutenu, avec une alternance bien calibrée entre séquences scénarisées et phases de liberté. Les missions principales sont suffisamment variées pour maintenir l’attention : infiltrations tendues, braquages spectaculaires, dialogues à choix multiples et fusillades épiques. Chaque grande étape de l’aventure est accompagnée d’une mise en scène qui renforce l’immersion : gros plans cinématiques, transitions fluides, cadrages qui rappellent la grammaire visuelle des films.

La force du jeu réside dans son ton. Ici, pas de prophétie Jedi ou de destin grandiose : Kay Vess est une hors-la-loi qui tente de survivre, et cette simplicité rend l’histoire plus crédible. Le scénario repose sur une dette à rembourser et des alliances à construire ou trahir, ce qui ancre l’aventure dans une logique de survie quotidienne. Le personnage de Nix apporte un contrepoint léger, presque attendrissant, qui adoucit les situations les plus tendues et ajoute une vraie complicité à l’écran.

Le doublage contribue beaucoup à cette immersion. La VO se distingue par un ton naturel, qui colle bien aux personnages, tandis que la VF propose une localisation sérieuse, avec des interprètes crédibles qui donnent du relief aux dialogues. Les cinématiques, bien rythmées, font le lien entre les différentes missions et donnent au jeu un côté “série interactive” qu’on enchaîne avec plaisir.

Enfin, et le contraire aurait été embêtant, l’ensemble respire Star Wars à chaque instant. Les décors, les costumes, les véhicules, tout est parsemé de détails familiers : un jeu de sabacc dans un coin de cantina, un droïde familier croisé dans une ruelle, un dialogue évoquant l’Empire ou les Rebelles. Le fan service est là, mais jamais lourd : il sert de clin d’œil, pas de béquille. Ce mélange d’inédit et de familier permet au jeu de trouver sa place dans la saga sans marcher sur les plates-bandes des films


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Accessibilité & Interface – Un jeu pensé pour tous les joueurs

Dès le premier contact, l’interface de Star Wars Outlaws se montre claire et lisible. Le HUD reste discret en combat, affichant l’essentiel sans saturer l’écran, et s’efface en exploration pour laisser place aux environnements. Les menus sont structurés par onglets simples, où l’on retrouve les compétences, l’inventaire, la carte et les contrats. Rien n’est surchargé : chaque information est accessible en quelques clics, ce qui facilite la prise en main.

Le jeu pense aussi aux joueurs novices. Les objectifs sont toujours indiqués clairement, avec des marqueurs précis sur la carte et un suivi visuel dans l’environnement. Les tutoriels apparaissent progressivement et se répètent si nécessaire, évitant de noyer le joueur sous les explications. Le système de progression est transparent, avec des descriptions claires des compétences et des équipements, sans jargon inutile.

Côté accessibilité, plusieurs options renforcent le confort. On peut ajuster la taille des textes et des sous-titres, activer ou désactiver l’affichage de certains éléments du HUD, et personnaliser la sensibilité des contrôles. Le jeu propose également des aides visuelles et sonores, comme des surbrillances d’objets interactifs ou des indicateurs directionnels pour éviter de se perdre. Sur Switch 2, l’ergonomie des menus se révèle particulièrement fluide, notamment grâce au rendu en 60 fps qui rend la navigation agréable.

Ce souci de clarté et d’accessibilité fait que Outlaws reste accueillant, même pour ceux qui découvrent les jeux en monde ouvert. Les habitués y verront peut-être une interface un peu sage, mais elle a le mérite de ne jamais gêner l’expérience. L’ensemble est cohérent, lisible et pensé pour accompagner le joueur du début à la fin, sans jamais l’éloigner de l’essentiel : vivre son aventure de hors-la-loi dans la galaxie Star Wars.


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Un portage techniquement bluffant

Dès les premières minutes, on comprend que ce portage dépasse les attentes. Le moteur Snowdrop exploite pleinement l’architecture Nvidia de la console : ray tracing matériel et upscaling DLSS sont bien présents, offrant un rendu lumineux et détaillé. Le résultat impressionne : certaines scènes affichent même un rendu plus propre que sur Xbox Series S, notamment au niveau des effets de lumière et des réflexions.

En mode docké, l’image tourne en 720p interne upscalé en 1440p grâce au DLSS. En portable, la résolution tombe à 540p upscalé en 1080p, mais le rendu reste étonnamment net sur l’écran. Le framerate est verrouillé à 30 fps, stable et constant, sans problème de frame pacing. Les menus et l’interface bénéficient quant à eux d’un affichage en 60 fps, rendant la navigation particulièrement agréable. Face aux versions PS5 et Series X qui proposent des modes 40 ou 60 fps, la Switch 2 se défend par sa régularité exemplaire.

Pour atteindre ce niveau, Ubisoft a dû ajuster certains paramètres : végétation moins dense, textures simplifiées, brouillard volumétrique allégé, et quelques détails décoratifs supprimés dans les grandes zones ouvertes. Mais dans l’action, ces sacrifices passent inaperçus. L’éclairage ray-tracé, l’animation des environnements et la richesse de la direction artistique captent toute l’attention et assurent un rendu cohérent.

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Verdict final

Star Wars Outlaws est un jeu qui assume son identité : celle d’un Star Wars sans Jedi, sans pouvoirs mystiques, mais centré sur la survie et la débrouille. Ubisoft a su capturer l’essence des bas-fonds galactiques, avec une héroïne convaincante, une direction artistique soignée et une bande-son marquante.

Le résultat n’est pas parfait : l’infiltration déçoit, certaines quêtes annexes peinent à retenir l’attention, et le titre ne révolutionne pas la formule open world. Mais l’ambiance, la mise en scène et la cohérence générale suffisent à maintenir le joueur accroché.

La version Switch 2 change la donne. Là où les ventes initiales sur PS5, Xbox et PC ont déçu, ce portage se présente comme une véritable vitrine technologique. Stabilité exemplaire, rendu visuel de haut niveau et fidélité à l’expérience originale en font une excellente façon de découvrir le jeu, que ce soit en docké ou en portable.


En définitive, Star Wars Outlaws est un titre imparfait mais solide, qui propose une vision originale de la saga. Sur Switch 2, il s’impose même comme l’une des meilleures vitrines actuelles de la console.


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STAR WARS OUTLAWS GOLD EDITION

STAR WARS OUTLAWS GOLD EDITION

👨‍💻 Développeur Massive Entertainment
🏢 Éditeur Ubisoft
📅 Sortie Sorti le 05/09/2025
🎮 Plateforme gog
🏷️ Genre Action-RPG
🔞 PEGI 16+

Découvrez le tout premier jeu Star Wars™ en monde ouvert et explorez des lieux mémorables, légendaires ou inédits, dans toute la galaxie. Risquez le tout pour le tout dans la peau de la hors-la-...