Un barde en quête d’un amour perdu
On y incarne Traveler, musicien solitaire qui traverse une forêt ravagée par d’anciens conflits pour tenter de retrouver un amour disparu. Son arme principale n’est pas une épée légendaire mais un bouzouki enchanté, capable de projeter des “sorts-chansons” qui modifient le terrain, repoussent les créatures corrompues et déverrouillent des mécanismes oubliés.
Les affrontements reposent sur un mélange de coups au corps-à-corps et d’incantations musicales :
➤ on enchaîne les attaques physiques,
➤ on cale ses sorts sur le bon timing,
➤ on combine acier et mélodies pour construire des combos expressifs.
L’univers, lui, oscille entre mythologie forestière et machines divines, avec en toile de fond des “mécha-déesse du destin” qu’il faudra affronter ou défier au fil de l’histoire.
Des donjons à la Zelda et une bande-son qui évolue avec le joueur
Côté structure, Traveler’s Refrain revendique clairement l’héritage des aventures à donjons à la Zelda : chaque zone majeure propose son lot de salles truffées d’énigmes, d’outils à récupérer pour débloquer de nouveaux passages et de boss en plusieurs phases.
L’exploration s’appuie aussi sur un système musical plus ambitieux qu’une simple B.O. :
➤ cartes au trésor, partitions verrouillées par des puzzles, quêtes secondaires qui enrichissent le lore ;
➤ possibilité de choisir des “humeurs musicales” qui se superposent dynamiquement à la bande-son ;
➤ certaines décisions de narration influencent à la fois la musique et le destin de certains personnages.
En pratique, chaque joueur finit par fabriquer sa propre version de la bande originale, reflet de sa façon de jouer et de répondre aux dilemmes que Traveler rencontre en route
Peinture à la main et casting vocal venu de la scène musicale
Visuellement, Traveler’s Refrain mise sur un rendu entièrement peint à la main, avec une forêt sombre, des ruines mécaniques et un bestiaire à mi-chemin entre le conte et le cauchemar. Cette direction artistique est soutenue par un casting vocal bien ciblé :
➤ Essenger, artiste multi-genre, incarne Traveler et signe aussi un morceau original pour le jeu,
➤ il est rejoint par Lee McKinney (Born of Osiris), Andy Cizek (Monuments) et Lexi Norton (Echos), qui prêtent leur voix au personnage du Gearman et à d’autres figures clés de l’histoire.
L’ensemble renforce l’idée d’un RPG où musique, narration et combat sont indissociables, plutôt qu’un simple jeu d’action surmonté d’une B.O. sympa.
Traveler’s Refrain sera disponible en téléchargement sur Nintendo Switch le 11 décembre 2025, avec wishlist déjà ouverte sur l’eShop. De quoi offrir une nouvelle scène à ce barde un peu dark, entre sessions canap’ et mode portable.
