Le projet, déjà très remarqué sur la scène indé, assume à fond son esthétique début 2000 et son ADN de FPS d’arène ultra axé sur le mouvement, où s’arrêter de bouger revient pratiquement à signer son arrêt de mort.
Pour accompagner l’annonce, un nouveau trailer met en avant les combats survitaminés, les arènes éclatantes de couleurs, les cascades aériennes et tout un arsenal d’options cosmétiques pour transformer le champ de bataille en défouloir pastel. En parallèle, une démo gratuite est disponible sur Steam, avec déjà plus de 700 avis joueurs et une appréciation « très positive », de quoi se faire une bonne idée du rythme et des sensations avant la sortie.
Un FPS d’arène dopé au mouvement
Don’t Stop, Girlypop! se présente comme un arena movement shooter : la clé n’est pas seulement de viser juste, mais surtout de rester en mouvement permanent. Plus le joueur garde sa vitesse, plus il inflige de dégâts et récupère de vie, créant une boucle de gameplay où l’agression et la mobilité deviennent littéralement une forme de survie.
Le cœur du système repose sur une mécanique baptisée “wave hopping”, qui mêle sensations de bunny hop à l’ancienne et moves modernes : dash, double saut, écrasements au sol… L’idée est de propulser le joueur dans un flow fluide et précis, où chaque trajectoire se pense comme une ligne combo, entre esquives, rebonds et exécutions spectaculaires
Côté armement, les armes disposent de tirs alternatifs qui interagissent entre eux pour générer des synergies parfois surprenantes : on enchaîne ainsi les effets, on jongle entre crowd control et burst, et on fait monter un score de “Love” qui récompense le style autant que l’efficacité. Le but : devenir une sorte de Cupidon de la destruction, plus élégant que méthodique, dans la lignée des shooters modernes qui misent sur la performance expressive autant que sur la pure survie.
La démo actuellement disponible donne accès aux six premiers niveaux, à trois armes distinctes et à la possibilité de s’allier à un compagnon dinosaure numérique, histoire de se familiariser avec la grammaire du jeu avant que les choses ne deviennent vraiment sérieuses.
Capitalisme contre Love liquide
Sous ses airs de trip sucré saturé de rose, Don’t Stop, Girlypop! cache un pitch étonnamment politique. Le joueur affronte Tigris Nix, conglomérat minier qui puise dans une ressource vitale baptisée “The Love”, littéralement l’énergie qui maintient la planète en vie. Chaque robot abattu libère une fraction de cette substance, qui vient à la fois soigner l’environnement et le personnage.
On se retrouve ainsi à saboter des installations industrielles et à faire exploser des drones de sécurité dans des arènes saturées de néons, d’effets lumineux et de références pop Y2K : flip phones géants, vibes de pub parfum années 2000, mascottes acidulées… Le jeu assume un côté “assaut sensoriel” qui tranche avec la noirceur habituelle des FPS militaristes.
Y2K couture : quand le gun devient accessoire de mode
Autre facette mise en avant par ce nouveau trailer : la customisation cosmétique. Don’t Stop, Girlypop! permet de décorer bras et armes avec tissus, motifs, breloques et effets métalliques. L’exemple le plus parlant : recouvrir un canon de papillons, se draper dans un chrome rose miroir ou parader en full denim multi-couches tout en réduisant des robots en confettis. L’idée est d’aligner l’interface, les armes et l’avatar sur la même logique stylistique : un shooter où l’on “slay” autant par le look que par le skill.
À propos du studio
Funny Fintan Softworks
Basé à Perth / Boorloo, en Australie-Occidentale, Funny Fintan Softworks est un micro-studio de deux personnes, fondé en 2020 autour de la volonté de marier FPS nerveux et esthétique résolument féminine/Y2K. Don’t Stop, Girlypop! est leur premier projet d’envergure, soutenu dès ses débuts par différentes initiatives de soutien au jeu vidéo australien et par un bouche-à-oreille très positif lors des salons.