Derrière son esthétique sucrée, ce nouvel épisode cherche clairement à dépoussiérer la formule tout en parlant aux nostalgiques, avec un système de progression façon roguelite et un bonus de choix : la version console de Bubble Symphony, jusqu’ici assez difficile à trouver en dehors de quelques compilations.
Un scénario prétexte et une nouvelle galerie de personnages
Présenté comme le “premier Bubble Bobble avec progression”, Sugar Dungeons repose sur une structure de donjons et châteaux qui se réorganisent à chaque visite. Bub, toujours dragon cracheur de bulles, avance dans des niveaux générés de manière procédurale, où il faut enfermer les ennemis dans les bulles, les éclater au bon moment, mais aussi s’en servir comme plateformes pour atteindre des zones plus hautes ou déjouer certains pièges.
Chaque expédition rapporte trésors et butin, qui ne servent pas uniquement à gonfler le score : l’objectif est de renforcer Bub, débloquer des compétences, améliorer ses capacités et repousser un peu plus loin la limite de la prochaine tentative. L’exploration culmine dans un immense château composé de salles interconnectées, sorte de hub labyrinthique que l’on cartographie au fil des runs et qui sert de vitrine à cette nouvelle approche “dungeon crawler” appliquée à Bubble Bobble.
Sur le papier, le jeu coche donc les cases d’un roguelite accessible : parties courtes, donjons qui changent, montée en puissance progressive et boucle de jeu basée sur l’alternance entre improvisation (faire avec la génération procédurale) et optimisation (investir correctement les ressources récupérées).
Deux jeux pour le prix d’un, et une édition Deluxe pour les fans
Bubble Bobble Sugar Dungeons est proposé en deux éditions. La version standard regroupe le jeu principal et la version console de Bubble Symphony, adaptation domestique de l’épisode arcade de 1994, initialement sortie sur Saturn en 1997 et longtemps restée cantonnée à quelques rééditions. Ici, le titre est fourni en bonus direct, avec ses niveaux thématiques et ses clins d’œil à d’autres séries Taito.
Une édition numérique Deluxe ajoute une bande-son numérique de 25 pistes, composée pour l’occasion par l’équipe maison Zuntata, ainsi qu’un artbook digital d’un peu plus de cent pages. On y retrouve des croquis de Bub, des recherches de costumes, des planches d’ennemis, d’objets et de décors, de quoi documenter un peu mieux la direction artistique de ce nouvel épisode pour ceux qui suivent la série depuis l’arcade ou les Puzzle Bobble successifs.