Le projet est officiellement en développement et entend capitaliser sur l’excellent accueil du premier épisode, coincé entre XCOM, Darkest Dungeon et un pixel art particulièrement soigné. Là où Shardpunk: Verminfall racontait une fuite quasi ininterrompue vers les bunkers, cette suite change complètement de posture : cette fois-ci, on tient une ligne.
D’un road-movie tactique à une campagne de reconnaissance
Premier changement majeur : la structure. Shardpunk 2 abandonne la progression linéaire “d’un point A à un point B” pour une campagne centrée sur un avant-poste situé aux abords des ruines de la Capitale. Fini le simple enchaînement de missions scriptées :
➤ l’Outpost devient le cœur du jeu, véritable base avancée à gére.
➤ on envoie des escouades en reconnaissance dans les terres hostiles
➤ chaque sortie sert à collecter des ressources (Fusion Cores, cristaux rares, ambre) et surtout à engranger des informations sur une nouvelle menace
L’ambre, d’ailleurs, n’est plus un simple élément de décor steampunk : ses propriétés fraîchement découvertes pourraient “redéfinir l’avenir de l’humanité” selon les développeurs, laissant entendre un enjeu qui dépasse la seule survie de votre petit groupe.
On passe donc d’un jeu de fuite épuisante à une guerre d’attrition méthodique, où l’on sort du confort relatif de l’Outpost pour tester le terrain… sans aucune garantie de revenir entier.
Plus de tactique, plus de RPG, plus de contrôle sur l’escouade
La suite promet aussi un gros pas en avant côté construction d’équipe. Shardpunk mélangeait déjà tactique au tour par tour, gestion de ressources et coups de pression à la Darkest Dungeon. Shardpunk 2 pousse le curseur plus loin avec un système qui donne le contrôle total sur l’identité et le build de vos soldats :
➤ Noms et apparences entièrement personnalisables
➤ Compétences intégralement définies par le joueur
➤ “Des centaines” de nouveaux skills pour composer des rôles très spécialisés
L’objectif est clair : sortir de la grille de classes figées pour autoriser des combinaisons plus exotiques – tank de soutien, sniper au bord de la rupture, médic pyromane… – avec une variété de builds bien plus large que dans le premier épisode.
Le studio insiste sur la continuité de la formule :
➤ combat tactique façon XCOM, sur grille et avec gestion de couverts
➤ pression permanente inspirée de Darkest Dungeon (épuisement, tension, décisions difficiles)
➤ une dimension RPG renforcée par cette liberté de construction d’escouade
En résumé, Shardpunk 2 promet un jeu de survie tactique moins “préfabriqué”, plus ouvert à l’optimisation et aux bricolages maison, mais tout aussi impitoyable.
Une suite financée, un premier épisode à prix cassé
Pour marquer le coup, les développeurs profitent de l’annonce de la suite pour casser le prix du premier volet : Shardpunk est actuellement à –60 % sur Steam, ce qui en fait une porte d’entrée assez peu risquée pour découvrir l’univers et la formule de base avant d’attaquer Shardpunk 2.
Autre info intéressante : Shardpunk 2 est cofinancé par le ministère polonais de la Culture et du Patrimoine national, via le programme “Program Wsparcia Gier Wideo” porté par le Polish Creative Industries Institute. Une manière de rappeler que la Pologne continue de soutenir activement ses studios, y compris sur des projets tactiques de niche.
Aucune fenêtre de sortie n’est annoncée pour l’instant, et les plateformes visées n’ont pas encore été précisées, mais on peut parier sans trop s’avancer sur un retour sur PC au minimum, l’original étant déjà disponible sur Steam, GOG et Steam Deck.
À propos des studios
➤ Clockwork Pile est un studio indépendant basé en Pologne, mené à l’origine par un développeur solo, déjà aux commandes de Shardpunk: Verminfall, tactical de survie steampunk très bien reçu (94 % d’avis positifs sur Steam à ce jour).
➤ Retrovibe est un label/éditeur polonais spécialisé dans les jeux indépendants à forte identité rétro, pixel art ou low-poly, souvent positionnés sur des niches exigeantes (tacticals, action nerveux, roguelites), et déjà partenaire sur le premier Shardpunk.