Le trailer met en scène le trio Sam, Kale et Axel, désormais porté par des modèles de personnages retouchés et animations faciales améliorées, et pose le ton : dernier trimestre avant le diplôme, pression parentale, profs limite et rivalité façon teen-movie… le tout décidé à “rocker” le lycée coûte que coûte.
Dans la petite ville d’Agefield (printemps 2002), Sam Tatum débarque en cours d’année et refuse de finir “anonyme”. Avec ses deux complices, il ourdit un plan pour marquer le lycée, quitte à piétiner quelques règlements au passage. Le trailer aligne humour rentre-dedans, palette saturée et énergie pop-punk, tout en introduisant les antagonistes (adulescents autoritaires, profs louches, rival hautain) qui viendront mettre des bâtons dans les roues. L’ensemble confirme une approche très “teen mischief” — clin d’œil assumé aux références 2000’s
Cadre et structure de jeu
Dans Agefield High: Rock the School, l’aventure prend la forme d’un bac à sable narratif où les missions scénarisées s’entremêlent à des détours optionnels, avec plusieurs issues possibles selon les choix du joueur. Le quotidien est rythmé par un système scolaire simulé (avec la possibilité d’assister aux cours… ou de les sécher), tandis que l’on explore la petite ville environnante entre magasin de vélos, tatoueur et centre-ville, chaque décision influençant la réputation du héros. Des activités parallèles viennent compléter la progression, comme les petits boulots et mini-jeux (farces téléphoniques, tonte de pelouse, services rémunérés) permettant d’amasser de l’argent pour débloquer de nouveaux objets. La personnalisation occupe également une place importante, avec un large choix de vêtements, accessoires, coiffures et vélos pour affirmer son style early 2000’s dans les couloirs du lycée. L’ensemble s’articule autour d’une narration à embranchements, offrant des fins différentes selon que l’on choisit de jouer l’élève modèle… ou l’élément insoumis décidé à marquer l’histoire de l’établissement.
Une lettre d’amour aux années 2000
Si le jeu revendique le clin d’œil à Bully et à la pop-culture du tournant du millénaire, les développeurs insistent, dans cette vidéo, sur les améliorations visuelles en cours (personnages, visages), pour mieux soutenir les séquences dialoguées et les cutscenes. Côté ambiance, la BO pop-punk, la lumière printanière et des couleurs vives installent un ton nostalgique et bravache, fidèle à la promesse initiale.
Le titre est en développement sur PC (Steam), avec des versions consoles prévues ultérieurement. La page Steam mentionne une sortie prévue au 1er trimestre 2026 et invite les joueurs à l’ajouter à leur liste de souhaits pour suivre l’actualité (articles, mises à jour, extraits).
À propos du studio
Refugium Games est un studio indépendant dont l’ambition est de s’attaquer à des sujets rarement explorés dans le jeu vidéo. L’aventure débute comme projet solo, avec l’envie de créer un titre autour des “grey aliens” et des invasions extraterrestres. Ce premier jeu, Greyhill Incident, sort en juin 2023 sur PC et consoles : l’accueil est difficile, notamment en raison d’un manque de phase de test, mais le développeur prend l’expérience comme un point d’apprentissage. Le studio enchaîne ensuite avec Vacant’s Mine, cette fois mieux reçu, ce qui permet à l’équipe de s’agrandir et de se structurer. Fort de cette progression, Refugium Games s’attelle aujourd’hui à son projet le plus personnel : Agefield High: Rock the School, un open-world lycéen centré sur l’adolescence, la rébellion et les trajectoires qui se dessinent quand on refuse de rentrer dans le moule.
